Restrictions des photovoltaïques en façade… Jusqu’où la bureaucratie entravera le développement durable ?
Il y a quelques jours de cela, l’établissement cantonal d’assurance immobilière (ECA) du canton de Zurich a décidé de ne plus autoriser la présence de panneaux solaires sur les façades des grands bâtiments, invoquant le risque d’incendie. Bref, il vient de mettre des bâtons dans les roues aux efforts de protection du climat.
Désormais, tout projet de construction de bâtiment de plus de 11 mètres de haut avec des panneaux solaires en façade dans ce canton doit prouver qu’il n’y aurait aucun risque de propagation de l’incendie au-delà de deux étages. Cette exigence, unique en Suisse, est regrettable. En effet, les avantages de cette technologie sont nombreux et fascinants :
– Tout d’abord, l’intégration de panneaux photovoltaïques en façade offre une solution innovante pour exploiter pleinement l’espace disponible. Jusqu’à présent, les surfaces verticales des bâtiments étaient sous-utilisées en termes de production d’énergie solaire. Grâce à cette approche novatrice, nous pourrions exploiter cette surface supplémentaire et augmenter considérablement notre capacité à générer de l’électricité solaire.
– De plus, les panneaux photovoltaïques en façade offrent un impact esthétique positif en apportant une dimension architecturale moderne et écologique à nos bâtiments, tout en réduisant notre empreinte carbone. Cela permet une intégration harmonieuse de la technologie solaire dans nos environnements urbains, créant une parfaite synergie entre développement durable et esthétique.
– Enfin, l’impact environnemental positif des panneaux photovoltaïques en façade ne peut être sous-estimé. En produisant de l’électricité propre à partir de la lumière du soleil, nous réduisons notre dépendance aux énergies fossiles et diminuons les émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Cette technologie constitue donc un moyen concret de lutter contre le réchauffement climatique et de favoriser une transition énergétique durable.
Espérons que cette décision qui fait preuve d’un manque de vision de la part de l’ECA et de la ville de Zurich ne serve pas de modèle ailleurs.
Et vous, que pensez-vous de cette décision ?
